Quand même

 

            © Photographie Frédérick Madsen.


            Quand même

Assis sur ta chaise tu me défigures

Et me mets sur mes gardes

Prends garde à mon désir d'envol

Je pourrais disparaître

Disparaître en toi

Dans ta galaxie

Sans crier garde.

Je me faufilerai dans ton labyrinthe

Pour t'idolâtrer comme une statue

Que j'aurais sculptée

Aux courbes de nos amours passionnées.

Tant que j'ai les yeux fermés

C'est que je suis encore trop jeune

Pour m'abandonner à la mort.

      


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